La Pointe du Van : le paradis des promeneurs

La pointe du Van fait partie de ces sites à la beauté époustouflante, dont seul le Finistère Sud a le secret. Située à l’ouest de Cap Sizun, elle est l’une des gardiennes de la baie des Trépassés qu’elle clôt au nord, le sud étant fermé par la mythique pointe du Raz. Cette terre du bout du monde est réputée pour ses magnifiques promenades au cœur des landes battues par les vents, sans oublier ses points de vue imprenables sur le patrimoine naturel et culturel avoisinant. Ici, les balades de quelques heures et les randonnées à la journée entre terre et mer ont toutes un goût iodé et un petit air de paradis !

La pointe du Van : une vue imprenable sur l’océan

La pointe du Van est un splendide promontoire rocheux qui se distingue de sa grande sœur – la pointe du Raz -, par ses impressionnantes parois verticales et ses rochers gigantesques. Son relief si singulier vient de la composition de sa roche, plus friable que celle de la pointe du Raz. Les assauts répétés de la mer l’ont déchiqueté, sculpté et façonné, tant et si bien que lorsque l’on s’y balade, il est difficile de déterminer quelle est l’extrémité de la pointe. Ses multiples avancées rocheuses dévoilent aux promeneurs une infinité de sentiers qui feront le bonheur des marcheurs chevronnés. Si les balades sont belles, elles sont aussi bien souvent assez longues. Vous voilà prévenu !

Très appréciée pour son côté sauvage, la pointe du Van l’est également pour son magnifique panorama sur les pointes de la côte nord de la baie de Douarnenez. La vue sur le Raz est d’ailleurs réellement unique ! Pour certains, il n’y a pas de lieu plus beau que celui-là. La contemplation des vagues qui s’écrasent inlassablement contre la roche, la puissance hypnotique de l’océan et les spectaculaires couchers de soleil, donnent ici le sentiment d’être seul au monde et infiniment petit face à l’univers ! Les rochers monumentaux qui se distinguent de la pointe, dont le fameux Rocher Morgane, plantent un décor à la frontière du réel, notamment quand le soleil couchant les embrase… Comme bien souvent dans le Finistère, la magie n’est jamais loin !

La légende de la pointe du Van

Cela ne vous aura pas échappé, les légendes font partie du paysage breton. La pointe du Van dispose donc de la sienne, mettant en scène la fameuse Dahut, fille du Roi Gradlon, noyée quand la mer envahit la ville d’Ys. Devenue Morgane la sirène, elle se mit à attirer par ses chants mélodieux les marins qui avaient l’imprudence de voguer à proximité de son rocher. Envoutés, ces derniers dirigeaient leurs barques sur les récifs où elles se brisaient en mille morceaux. Les corps des pêcheurs étaient précipités à la mer où ils disparaissent à tout jamais.

On raconte qu’il est parfois possible d’apercevoir les cheveux d’or de Morgane la sirène briller sur son rocher… Rendez-vous à l’extrémité de la pointe du Van pour le vérifier !

Les sentiers autour de la pointe du Van

Si vous êtes en quête de paysages sublimes, vous êtes incontestablement au bon endroit. Peu importe le chemin de la pointe du Van emprunté : tous dévoilent un environnement préservé, d’une rare beauté.

Le Van offre de nombreux sentiers côtiers discrètement balisés pour des raisons de sécurité et de préservation de la faune et de la flore. Sillonnant au milieu de la lande, ils vous donneront à apprécier différents points de vue remarquables : à l’ouest de la pointe du Van, sur la pointe du Raz, la baie des Trépassés et l’île de Sein.

En poursuivant l’aventure jusque sur les hauteurs du Van, vous pourrez découvrir la chapelle Saint-They, surplombant le Raz de Sein et ouvrant la voie de la baie des Trépassés. Cette petite bâtisse dispose d’un toit si bas qu’il semble posé à même la falaise ! Défiant les éléments, elle se dresse face à l’océan pour veiller sur le salut des marins, tel un phare… Toujours contre vent et marée !

La balade entre les deux pointes (Raz et Van) et passant par la baie des Trépassés fait bien évidemment partie des incontournables. Vues spectaculaires, paysages côtiers majestueux, cette échappée belle est une formidable occasion de découvrir de magnifiques joyaux du Cap Sizun. Avec ses 18 kilomètres et son niveau de difficulté moyen, cette randonnée est accessible au plus grand nombre. De bonnes chaussures sont à prévoir pour appréhender au mieux les dénivelés positifs et négatifs.

Le tour de la pointe du Van est une randonnée particulièrement appréciée des amateurs de marche et de nature. Onze kilomètres avec un niveau de difficulté moyen, vous permettront de découvrir 1001 curiosités locales. Au menu : sentiers côtiers, petits chemins de campagne et traversées de hameaux pittoresques. Vous pourrez ainsi voir en chemin : les Moulins à vent de Trouguer, la baie des Trépassés, l’étang de Laoual, le four à pain de Keriolet, la chapelle Saint-Tugdual et la Chapelle Saint-They.

La pointe du Van : un site protégé

Saviez-vous que la pointe du Van appartient au Grand Site de France baptisé La pointe du Raz en Cap Sizun ? En effet, le site – de plus de 2000 hectares – s’étend de la pointe du Millier au nord-ouest, en passant par la pointe du Van, la baie des Trépassés jusqu’à la baie d’Audierne. Ce label, très exigeant, est gage de paysages exceptionnels et témoigne de la richesse du terroir, tant d’un point de vue environnemental que vernaculaire. Son authenticité ainsi protégée et préservée, en fait une destination idéale pour la randonnée ou tout autre séjour 100 % nature. Sentier de grande randonnée (GR34), ou sentiers de petite randonnée (PR), il y en a pour tous les goûts et pour toutes les jambes.

Alors, prêts à respirer à plein poumon l’air iodé finistérien ? La pointe du Van et ses paysages à couper le souffle vous tendent les bras !

Le Menez Hom : un sommet en terre bretonne

Saviez-vous que la Bretagne compte plusieurs sommets ? Au nord des très belles Montagnes Noires, la chaîne des Monts d’Arrée – une ligne de crête constituée de pointes rocheuses déchiquetées -, et au sud l’incontournable Menez Hom.

Situé à quelques kilomètres de la mer d’Iroise et de la baie de Douarnenez, à l’entrée de la Presqu’île de Crozon, ce mont pelé tout en rondeurs culminant à 330 mètres d’altitude, offre une vue extraordinaire embrassant la baie de Douarnenez, la pointe Saint-Mathieu, la rade de Brest, l’estuaire de l’Aulne, et même les Monts d’Arrée. Avec un tel panorama, rien d’étonnant à ce que le Menez Hom soit un site qui séduit autant !

Le Menez Hom : la montagne du Finistère Sud

Montagne sauvage considérée comme sacrée par les Celtes, poste de guet les jours de grand beau temps, ce promontoire vieux de 480 millions d’années possède une histoire particulièrement riche.

Un passé mouvementé

Vigie stratégique, le Menez Hom a joué un rôle important dès l’époque des incursions vikings, suivi de celles des pirates, puis des Anglais.

Au 20e siècle, il fut le théâtre de nombreux déchirements, dont la douloureuse bataille de 1944, une opération déterminante pour la libération du Finistère : la montagne sera, en effet, prise de force par la résistance face à 15 000 combattants allemands !

N’oublions pas non plus les incendies de 1979, 1989, 2005 et 2006 qui lui laisseront de multiples cicatrices.

Un site classé

Il faudra attendre 2007 pour que le site « Natura 2000 complexe du Menez Hom Argol » voit le jour et assure la protection de la biodiversité du Menez Hom, et 2014 pour que cette montagne aux rondeurs singulières, soit enfin classée patrimoine naturel pour sa faune et sa flore.

Si une attention toute particulière est désormais portée à la préservation de son environnement, le Menez Hom n’est pas pour autant devenu un sanctuaire. De multiples activités sportives ou de loisirs s’y pratiquent en toutes saisons. Car c’est aussi ça le Menez Hom : un lieu où se retrouvent de nombreux adeptes de parapente, de deltaplane et d’aéromodélisme. N’oublions pas non plus les simples marcheurs venus admirer l’incroyable panorama et les randonneurs plus aguerris : le Menez Hom étant le point de départ de nombreux sentiers d’excursion !

La légende du Menez Hom

Comme de nombreux lieux en Bretagne, le Menez Hom est aussi porteur de légendes. L’une d’entre elles met ainsi en scène le Roi Marc’h (cheval en breton) – ou Marc de Cornouaille -, à la fois personnage de la mythologie celtique et de la légende arthurienne.

On raconte que suite à un mauvais sort jeté par Dahut, le Roi Marc’h se retrouva avec des oreilles et une crinière de cheval. Ridiculisé, il décida de rejoindre l’Angleterre pour rencontrer l’enchanteur Merlin afin que ce dernier conjure le sort. Le Roi Arthur lui donna alors la Cornouaille anglaise. Mais lorsqu’il revint en Bretagne, le sortilège réapparut tout comme les moqueries. Le Roi Marc’h se mit alors à décapiter tous ceux qui avaient l’audace de rire de lui. À sa mort, Dieu décida qu’il n’irait pas en enfer, mais qu’il ne gagnerait le paradis que le jour où, du haut de sa tombe, il serait possible d’apercevoir le clocher de Sainte-Marie du Menez Hom.

Selon la tradition, l’amoncellement de pierres, Ar Bern Mein, sur la pente nord la montagne, serait la tombe du roi Marc’h. Il est aujourd’hui de coutume lorsqu’un promeneur passe à côté du tas de pierres, de jeter un caillou pour participer à l’édifice … et peut-être, un jour, libérer l’âme du Roi !

Les Montagnes Noires en Bretagne : une échappée belle unique

La Bretagne est une région qui offre quantité de magnifiques points de vue : panoramas sur l’océan, sur les îles ou les ports, il y en a pour tous les amoureux de nature.

Les Montagnes Noires qui s’étirent de Glomel à Châteaulin, au début de la presqu’île de Crozon, ont pour particularité d’embrasser une vaste partie du Finistère. Une légende raconte que par temps clair, il serait possible de voir de là-haut plus de cinquante clochers !

Si le Menez Hom, situé à l’une des extrémités de la chaîne des Montagnes Noires est un des sommets incontournables, il n’est pas le seul. À l’opposé, se trouvent les Monts d’Arrée et leurs paysages armoricains si singuliers, qui ramènent instantanément les visiteurs aux temps anciens et aux légendes celtiques. Ici, la nature sombre et verdoyante ne laisse personne indifférent !

Moins touristiques que le Menez Hom, les Monts d’Arrée représentent une halte fort intéressante pour qui recherche toujours plus d’authenticité : petites chapelles, fontaines miraculeuses, hameaux traditionnels, calvaires, etc., se dévoilent au fil des multiples chemins qui sillonnent la montagne.

La randonnée est d’ailleurs le meilleur moyen pour découvrir les Montagnes Noires. Les sentiers balisés vous emmèneront à la découverte de cette terre riche de mystères et de légendes au décor digne du « Seigneur des Anneaux ». Ne soyez pas surpris de sentir comme une présence derrière chacun de vos pas : vous êtes dans la région des korrigans, des lutins et des fées…

Nul doute que les amateurs de culture bretonne apprécieront de découvrir Carhaix, ravissante commune lovée au cœur des Montagnes Noires : son centre historique de toute beauté révèle des maisons à colombages, des rues tortueuses bordées de boutiques artisanales qui vous feront remonter à la période médiévale et à la Renaissance et surtout, pénétrer dans l’âme de la ville !

On ne peut également que vous conseiller de profiter de la visite de Carhaix pour déguster une délicieuse crêpe de blé noir ou le fameux chouchenn, une boisson alcoolisée d’origine Celte, idéale à l’heure de l’apéritif !

À l’occasion d’une journée ou d’un week-end, laissez-vous tenter par une échappée belle sur l’un des nombreux chemins balisés qui courent à travers cette terre semée d’ajoncs, de bruyères et de cailloux. Partez à la découverte de ces étendues sauvages, où brebis blanches et noires paissent en toute tranquillité et découvrez toute la splendeur authentique des Montagnes Noires, du Menez Hom aux Monts d’Arrée : un lieu unique où se dépenser et s’émerveiller !

La plage de la Baie des Trépassés en Finistère

La Baie des Trépassés, dernier témoin des naufrages

S’il est une région riche en légendes de tous genres, c’est bien la Bretagne ! Qu’elles trouvent leurs racines sur terre ou dans l’océan, les histoires que l’on raconte depuis la nuit des temps lors des veillées au coin du feu, confèrent à chaque lieu une aura unique ! La baie des Trépassés, dans le Finistère, n’échappe pas à la règle. C’est dans l’ombre de la célébrissime pointe du Raz qu’elle se dévoile. Difficile aujourd’hui d’imaginer les sombres heures que ce site naturel préservé a pourtant connu…

La baie des trépassés : la légende

« Si tu veux apprendre à prier, prends la mer ». Nul doute que ce proverbe breton trouve un écho dans la légende, ou plutôt les légendes, de Bon An Anao : la baie des âmes en peine, alias la baie des trépassés.

Certains racontent qu’autrefois, les corps des marins qui avaient perdu la vie en mer venaient fréquemment s’y échouer, comme pour rappeler à l’Homme sa petitesse face à l’océan. La raison, plus logique que magique, viendrait davantage de la configuration des courants de marée et des vents d’ouest dominants, qui poussaient les corps des malheureux vers la baie.

L’histoire se poursuit cependant en précisant que les marins trépassés revenaient ensuite visiter leurs proches tous les 2 novembre : les vivants allumant alors de grands feux dans leurs maisons pour leur offrir un peu de chaleur.

Une autre légende, plus ancienne et de tradition païenne, rapporte que la baie des Trépassés servait de lieu d’embarquement aux dépouilles des druides vers l’île de Sein, où se trouvaient leurs sépultures.

Si, d’après les légendes, la grande faucheuse entretient un lien particulier avec la baie des Trépassés, n’allez pas penser que le lieu est triste ou sinistre. Bien au contraire ! Ce site, situé à l’extrême ouest de la pointe du Raz, est souvent comparé à un véritable petit coin de paradis. C’est dire s’il est agréable d’y passer un peu de temps et s’il fait partie des incontournables à voir dans le Finistère !

La baie des Trépassés : un site discret et authentique

Ne vous laissez pas impressionner par ces légendes un brin morbide. Nichée en contrebas entre la pointe du Raz et la pointe du Van, face au tempétueux archipel de Sein, la baie des Trépassés se classe dans la catégorie des sites réellement inoubliables. Les amateurs d’authenticité et de nature sauvage vont être servis ! Il faut dire que son label Grand site de France est là pour témoigner de sa beauté et de son caractère d’exception.

Aventurez-vous dans cette discrète baie au caractère bien trempé ! Découvrez un écosystème singulier conçu pour résister aux perpétuels assauts de la mer et du vent. Profitez d’une longue plage de sable blanc pour vous délasser tout en admirant la vue magnifique sur l’archipel de Sein et l’amas de Tévennec juste en face. Écoutez le bruit des vagues se fracassant sur les rochers ou terminant leur course sur la plage. Respirez à plein poumon l’air marin et laissez les embruns fouetter votre visage… que de sensations et de belles émotions !

La baie des Trépassés : un site labellisé et protégé

La baie des Trépassés appartient au site classé Grand Site de France de la pointe du Raz. Pour que perdure l’esprit du lieu, sa protection est assurée par le Syndicat Mixte pour l’Aménagement et la Protection de la pointe de Raz et du cap Sizun.

Appartenir aux Grands Sites de France témoigne d’un territoire vivant, engagé dans une démarche exigeante visant notamment à protéger durablement l’environnement, tout en permettant à chaque visiteur de profiter pleinement du lieu, de prendre le temps de la découverte et de vivre une belle expérience.

Le label est très exigeant et reconnaît à la fois la valeur patrimoniale du site, la qualité de son entretien et l’intérêt du projet de préservation, de gestion et de mise en valeur proposée pour l’avenir. Il est attribué pour une durée de 6 ans renouvelable après avis ministériel et peut être retiré à tout moment en cas de manquement aux engagements initiaux. À ce jour, seuls 17 paysages remarquables l’ont obtenu. C’est dire la valeur de ce label et la qualité des sites labellisés !

Vous l’aurez compris, vous offrir une échappée belle dans la baie des Trépassés, c’est accéder à un trésor caché !

Que faire à la baie des Trépassés ?

En été, la baie des Trépassés est le rendez-vous des amoureux de petits coins sauvages et tranquilles. Véritable cocon, la baie – et sa belle et longue plage -, est idéale pour poser une serviette et profiter d’une eau limpide et vivifiante. Les baigneurs de tous âges peuvent profiter des joies de l’océan, toujours en toute sécurité grâce à la surveillance de la SNSM.

La baie des Trépassés ne se contente pas seulement d’être très belle ! C’est aussi un spot de choix pour les sportifs, que vous soyez surfeur ou randonneur. Les amateurs de glisse apprécieront son eau turquoise, son décor de falaises et la perfection de ses rouleaux constamment renouvelés. Précisons qu’il s’agit de l’un des spots les plus abordables du Finistère : parfait pour débuter !

Après une belle et sportive session de surf, rien n’empêche de profiter de la plage et de son cadre idyllique. Les couchers de soleil sont des moments inoubliables auxquels il faut absolument assister !

Les randonneurs pourront eux aussi très facilement s’adonner à leur passion et savourer sans modération la beauté des paysages. De nombreuses balades sont ainsi facilement accessibles, sans oublier le mythique GR34, le fameux sentier des douaniers, qui vous mènera vers la pointe du Raz ou à son opposé, vers la pointe du Van. Paysages à couper le souffle, points de vue remarquables, panoramas exceptionnels sont au rendez-vous. Une chose est certaine, vous allez en prendre plein les yeux !

Découvrir l’intérieur des terres est aussi une option à retenir : le village typiquement breton de Cléden Cap Sizun, situé à cinq kilomètres de la baie des Trépassés, vaut le détour et le coup d’œil. Ici pas de magasins de souvenirs, mais une farandole de petites maisons de pêcheurs au charme intemporel.

Où faire une rando VTT dans le Finistère ?

Il y a 1001 façons de vivre le Finistère ; et le vélo tout-terrain est sans nul doute l’une des plus agréables. De la balade découverte à la sortie à la journée, voire même jusqu’à la randonnée de plusieurs jours, tout est envisageable. Un vaste maillage de sentiers, circuits balisés et de nombreuses bases et espaces VTT vous donnent accès à une multitude de belles échappées. Les débutants comme les amateurs plus confirmés apprécieront ce terrain de jeu finistérien extrêmement varié, capable de répondre à toutes les envies !

La vallée de l’Odet vers Quimper

Envie d’en prendre plein les yeux ? Les boucles de la base VTT de la vallée de l’Odet n’ont pas fini de vous surprendre. Dix-neuf parcours offrants 384 kilomètres de boucles cumulées, déroulent des paysages plus beaux les uns que les autres.

Vététistes amateurs ou plus aguerris, chacun est certain de trouver la rando en VTT adaptée à son niveau. Cette base VTT propose :

5 tracés verts, très faciles : Kéradennec, Corniguel, l’Ode vu d’en haut, Marais de Mousterlin, Bourg ;
5 tracés bleus, faciles : Tro Pluguen, Trop Ploveilh, Tour de Fouesnant, Lestonan, Autour de la Terre Noire ;
8 tracés rouges, difficiles : Langolen, Vallée de L’Odet, Saint Tugdual, Ville nature, Bois du Névêt, les hauteurs de Plogonnec, Stangala, Vallée de l’eau blanche ;
1 tracé noir, très difficile : les Collines de Quimper.

Déroulez les kilomètres au cœur d’une nature authentique ! De l’Odet – l’une des plus belles rivières de France – qui dévoile ses multiples visages au fil de l’eau, en passant par le littoral et ses paysages à couper le souffle, votre rando en VTT dans le Finistère vous fera faire le plein de nouvelles sensations et d’émotions fortes.

Du côté de Douarnenez et Cap-Sizun

Chemins creux, vues sur mer, forêts préservées, contreforts montagneux, panoramas époustouflants sur les hauteurs, bourgs typiques et authentiques, vallons, etc., voilà tout ce qui vous attend sur les itinéraires de VTT du côté de Douarnenez et de Cap Sizun.

L’itinéraire du Bois de St Gildas – parcours 100 % labellisé VTT en Finistère -, est de couleur bleue, c’est-à-dire accessible à toute la famille. Située au pied des éoliennes, cette escapade de 10 kilomètres environ vous plongera au cœur du riche patrimoine finistérien, mais aussi de belles forêts !

Si l’ambiance est plus sportive sur le circuit du Cap de la Chèvre (tracé rouge/difficile), les efforts sont vite oubliés et grandement récompensés lorsqu’au bout du chemin se dévoilent des paysages grandioses. De nombreux points remarquables ponctuent cette rando VTT dans le Finistère : la Pointe et le « château » de Dinan, l’anse Saint-Nicolas, le port de Morgat, le site du Menhir…

Pour celles et ceux qui aiment se challenger, la Boucle des Deux Baies leur permettra de relever un vrai défi. Au programme, une rando en VTT dans le Finistère d’un niveau élevé (tracé rouge/difficile), de 39 km soit environ 3h45 en selle ! Ce tracé vous donnera l’occasion de traverser le Cap Sizun, du nord au sud, de la baie de Douarnenez à la baie d’Audierne. Attendez-vous une nouvelle fois à découvrir des paysages comme nulle part ailleurs : vues maritimes époustouflantes, hameaux enchanteurs et toujours lovés dans une nature sauvage et préservée !

Les circuits de VTT autour de Concarneau

Concarneau dispose d’une base VTT offrant 7 parcours, de très faciles (vert) à faciles (bleu). Tous se prêtent donc idéalement à des randos en VTT dans le Finistère en famille ou entre amis, sans niveau sportif particulier. Les tracés de cette base s’organisent autour de Rosporden, Saint Yvi et Melgven. Au détour des sentiers, vous y découvrirez le bocage, de nombreuses rivières, mais aussi d’apaisants plans d’eau. Au départ de Carhaix, la voie verte, par Rosporden jusqu’à Concarneau, est un itinéraire très doux et particulièrement agréable pour les vélos tout-terrain pour se promener sur l’ensemble du territoire.

Itinéraire Trois Vallées (facile – bleu) : ce tracé de 7 km, situé dans l’agglomération concarnoise, vous fera voyager dans différents quartiers de la ville et vous emmènera dans les vallons de plusieurs ruisseaux.
Itinéraire Lanriec (très facile – vert) : parcours urbain de 11 km avec vue sur la mer au niveau de l’Anse du Moulin à Mer. Les coulées vertes de la ville vous appartiennent !
Itinéraire Bois de Pleuven (très facile – vert) : comptez 16 km pour cette très belle balade dans le bocage Saint Yvien entre chemin, vallons et ruisseaux. N’oubliez pas de faire un stop au niveau du lieu-dit « Là-Haut » pour admirer le splendide panorama !
Itinéraire Grand Tour de Rosporden (facile – bleu) : une grande randonnée de 31 km sur la voie verte dans le bocage de Rosporden. Les amateurs de vieilles pierres apprécieront les nombreuses chapelles qui jalonnent le tracé.
Itinéraire Melgven (très facile – vert) : 21 km dans les magnifiques vallées du Moros et de l’Aven où les amoureux de pleine nature pourront se ressourcer pleinement ! Chemins creux, vallons et rivières vous attendent.
Itinéraire Saint Philibert (très facile – vert) : une ravissante petite sortie de 7 km, parfaite pour se mettre en jambes et respirer le vivifiant air iodé. Roulez pour aller admirer la mer à la plage de Kersidan ou du Don, et poussez un peu plus loin l’aventure jusqu’à la Pointe de Trévignon, vous ne serez pas déçus !
Itinéraire Haut Bois (très facile – vert) : 8 km de balade reposante au cœur du Bois d’Amour, à proximité de la rivière l’Aven. Un parcours tout en douceur à faible dénivelé accessible à tous.

Voies vertes, anciennes voies ferrées, véloroutes, etc., le Finistère se prête idéalement à tous les types de randonnées en VTT. Les parcours permanents labellisés garantissent des chemins et sentiers sécurisés et des tracés étudiés pour le plus grand plaisir des vététistes, tant par leurs différents niveaux de difficulté que par leurs nombreux points remarquables. De nombreuses bases VTT et des topo-guides spécifiques sont à votre disposition pour que vous puissiez profiter à 100 % de vos randos en VTT dans le Finistère !

Accrobranche dans le Finistère : venez jouer les équilibristes !

Envie de vivre de belles aventures dans la canopée ? D’expérimenter de nouvelles sensations ? De partager d’inoubliables moments en famille ou entre amis ? L’accrobranche dans le Finistère vous garantit des émotions à la hauteur de vos attentes. Rendez-vous dans les cimes au cœur d’une nature épanouie : la vie est encore plus belle vue d’un haut !

L’accrobranche de l’Océan Breton : des parcours aventures pour petits et grands

Se lancer dans un parcours accrobranche, c’est choisir de vivre une expérience inédite et riche en sensations fortes. Mais rassurez-vous, l’un des nombreux avantages de cette activité, c’est son accessibilité ! Il n’y a d’ailleurs pas vraiment de limite d’âge, seule une bonne condition physique est nécessaire. Chez les plus jeunes, la taille pourra parfois être vérifiée afin de s’assurer que l’enfant peut passer les différents ateliers et progresser dans son parcours. Que vous veniez en famille, entre amis, seul ou en couple, il y aura toujours un parcours adapté à vos envies et à votre niveau.

L’accrobranche de l’Océan Breton vous propose trois circuits aménagés serpentant à travers les arbres du domaine. Deux parcours acrobatiques « le P’tit kerlutin » et « le Grand kerlutin » feront le bonheur des aventuriers de tous âges ! Qu’il s’agisse de découvrir pour la première fois des sensations hors-sol ou de parfaire votre technique, soyez assurés de goûter à des excursions toujours bien perchées ! Le troisième circuit séduira les plus téméraires dès l’âge de 8 ans. Entièrement dédié aux tyroliennes, il promet de belles montées d’adrénaline entre deux pointes de vitesse !

Vous l’aurez compris, une sortie accrobranche est une parenthèse sportive et ludique où agilité, énergie et dépassement de soi sont de mise. C’est aussi, et surtout, une formidable occasion de passer un moment convivial avec vos proches !

3 conseils pour profiter de votre séance d’accrobranche

L’accrobranche est une activité sportive. Elle nécessite donc quelques précautions pour être bien pratiquée.

1. Choisir les bons vêtements

Les vêtements portés doivent offrir une grande liberté de mouvement, tant au niveau du haut, que du bas du corps. Optez par exemple pour des tenues du type joggings, leggings, shorts (pas trop courts). En hiver, prévoyez des vêtements un peu chauds, mais ne vous couvrez pas trop non plus : l’accrobranche est un sport qui fait transpirer ! En été, évitez les vêtements clairs qui pourraient être vite salis par la sève des arbres. Évitez les tenues neuves, et ce, quelle que soit la saison ! Enfin, équipez-vous d’une bonne paire de baskets pour être pleinement à l’aise dans vos parcours acrobatiques.

2. Accrobranche : assurer la sécurité

L’accrobranche est une activité 100 % sécurisée, mais il est indispensable de respecter les consignes de sécurité. Chaque séance doit débuter par un briefing, avec au menu : la présentation du matériel et des règles de sécurité à suivre tout au long des parcours. Si vous vous retrouvez bloqué sur un atelier, pas de panique ! Le personnel du parc n’est jamais très loin !

3. Opter pour un parcours d’accrobranche adapté

Si les enfants ont des parcours adaptés et ne peuvent y déroger, les adultes ont bien souvent le choix entre plusieurs parcours aux difficultés plus ou moins importantes. Pour profiter pleinement de votre séance d’accrobranche dans le Finistère, optez pour un parcours en phase avec vos capacités physiques.

Et surtout, amusez-vous !

Escape game dans le Finistère

Impossible d’échapper à la folie de l’escape game ! Ce jeu de rôle grandeur nature, dont le but ultime est de résoudre une énigme et de s’échapper en un minimum de temps, fait partie des activités préférées des Français. Alors, pour une bonne partie de rigolade en famille ou entre amis, direction les escape games du Finistère ! Soyez prêts à vivre des expériences inédites !

Quelques bons conseils avant de commencer à jouer

L’escape game étant un jeu d’équipe, il est important de bien identifier les compétences de chaque membre : tous les talents peuvent s’avérer utiles ! Communiquez le plus possible, écoutez toutes les idées – même les plus farfelues – et fouillez, fouillez, fouillez !

Si la matière grise est importante pour résoudre les énigmes, ne négligez pas l’aspect sportif du jeu : se baisser, s’accroupir, ramper au sol, déplacer des objets, sont autant d’actions que vous allez peut-être devoir accomplir ! Optez pour une tenue confortable offrant une grande liberté de mouvement. Rappelez-vous, vous ne disposez que de 60 minutes pour tous vous échapper !

L’escape game de Concarneau

L’escape game de Concarneau propose deux missions périlleuses accessibles à partir de 3 joueurs jusqu’à un maximum de 6 participants. Notez que les enfants à partir de 8 ans sont les bienvenus à condition d’être accompagnés d’adultes.

La première mission « Braquage au musée » vous transforme en voleurs d’œuvre d’art : vous devez user de toute votre ingéniosité pour subtiliser au sein du Musée de Concarneau une carte marine d’une très grande valeur !

La seconde mission « Le cachot de Keriolet » affiche un niveau de difficulté supérieure. Elle est accessible aux enfants de 12 ans accompagnés d’un adulte. Le synopsis vous envoie dans les bas-fonds du château, plus précisément dans un cachot, où vous êtes bel et bien enfermé. Le fantôme de la princesse rôde… et ne vous facilitera pas la tâche !

L’escape game de Quimper

À Quimper, c’est le terrible Barbe Noire et Bradock le fou qui vous donneront des sueurs froides ! Ces deux missions sont déconseillées aux enfants de moins de 10 ans. La présence d’un adulte aux côtés de l’enfant est obligatoire.

« La malédiction de Barbe Noire » vous emmène à la recherche du trésor du dangereux pirate, dont le fantôme sans tête erre encore sur les océans. À vous de conjurer le mauvais sort, de retrouver l’or en moins de 60 minutes, seule manière d’échapper à sa vengeance !

La seconde mission riche en frisson et en adrénaline est d’un niveau de difficulté plus élevé. Elle vous plonge dans l’univers de la folie avec « Bradock le fou », un homme échappé de l’asile psychiatrique où il était enfermé à double tour. Comment a-t-il fait pour disparaître au nez et à la barbe de ses gardiens ? Quels sont ses projets ? Une chose est certaine, il va chercher à terrifier et à nuire à quiconque croisera sa route. Vous et votre équipe êtes les seuls capables de le retrouver… mais y arriverez-vous dans le temps imparti ?

Notre sélection de parcs animaliers dans le Finistère

Envie d’une escapade familiale riche en découvertes et en émotion ? Visitez l’un des parcs zoologiques de notre belle région ! Idéal pour changer un peu de la plage, tout en restant au cœur d’une belle nature, ce type de sortie permet de se ressourcer, mais aussi de voyager ! Qu’il s’agisse de partir à la rencontre de la faune et de la flore finistérienne ou d’aller observer des animaux venus de contrées plus lointaines, l’aventure est toujours au rendez-vous. Visiter un parc animalier dans le Finistère, c’est aussi une belle occasion de se sensibiliser à la protection de l’environnement et au bien-être animal. Rien de mieux que l’émerveillement pour retenir des messages essentiels à la préservation de la planète et de ses espèces !

parc animalier Aquashow à Audierne dans le Finistère

Le Parc du Quinquis

Voilà plus de 30 ans que le Parc du Quinquis, à Clohars-Carnoët, permet aux visiteurs d’être en contact direct avec les animaux. Ce zoo à ciel ouvert est un véritable havre de paix : les différentes espèces d’animaux représentées y vivent en parfaite symbiose au cœur d’un environnement à la biodiversité exceptionnelle. Vous y rencontrerez des cervidés, des chèvres, des dindons sauvages, des Bernaches du Canada, des Wallaby de Benett, mais aussi des lapins nains, des cochons, et même des insectes ! Le petit plus ? Des fiches pédagogiques sur la faune et la flore présentes dans le parc peuvent être consultées ou téléchargées directement sur leur site internet.

http://www.parcanimalierduquinquis.com

Le parc animalier La Pommeraie

Situé entre Pont l’Abbé et Audierne, sur la commune de Peumerit, le parc zoologique de La Pommeraie est un bel écrin de verdure et de zenitude au cœur du Pays Bigouden. Parcourez à votre rythme les quelque 5 hectares du parc, ponctués de plaines, de bois et d’un étang bordé de menhirs où les canards et les oies aiment barboter. Ne soyez pas surpris d’être accompagné au cours de votre balade : les chèvres taquines et le grand alpaga si doux vivent en totale liberté… et adorent les caresses des enfants !

http://parc-la-pommeraie.fr

L’Aquashow

Plongez dans les profondeurs des eaux bretonnes et découvrez les nombreuses espèces marines qui y vivent. Observez à loisir les 120 espèces évoluant dans 500 000 litres d’eau de mer à travers les aquariums XXL, et n’oubliez pas de faire une halte au bassin tactile pour caresser du bout des doigts raies, roussettes et étoiles de mer !

Après cette immersion sous la surface de l’océan, reprenez un peu d’altitude en assistant au spectacle des oiseaux. Accompagnés de leur soigneur, Chouette, Grand-Duc, Pygargue à tête blanche et autres volatiles font leur show pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Véritable parc entre ciel et mer, l’Aquashow d’Audierne fait partie des incontournables.

https://www.aquarium.fr

Le domaine de Menez Meur

Situé à Le Faou, Le domaine de Menez Meur, dans le Parc naturel régional d’Armorique, est ce que l’on appelle une Maison de Parc : un lieu de découverte, de connaissance, de sensibilisation et de réflexion sur le territoire. Plusieurs parcours de visites (de 3 km à 8 km) sont possibles et tous vous immergent au cœur d’une nature sauvage et préservée. Nul doute que l’enclos dédié à la faune sauvage et dans lequel des loups évoluent en semi-liberté rencontre un vif succès !

https://menez-meur.pnr-armorique.fr

La cité d’Ys : une légende bretonne

Une forêt ancestrale, une chapelle gardant les portes de l’Enfer, un sanglier blanc, une épée magique… Entre croyances celtes, héritage néolithique et ferveur chrétienne, la Bretagne est une terre pétrie de légendes où les histoires inspirées de faits réels se mêlent aux rumeurs. La cité d’Ys, mystérieuse ville engloutie fait bel et bien partie de ces lieux mythiques qui font le charme de la Bretagne et plus particulièrement du Finistère !

La légende de la cité d’Ys

Sorte d’Atlantide bretonne, la légende de la cité d’Ys est certainement l’une des plus populaires.

Elle raconte que le roi de Cornouaille Gradlon, fit construire pour sa fille Dahut, une merveilleuse cité baptisée Ys (ou Ker-Ys). La ville, située sous le niveau de la mer, était protégée par une immense et puissante digue. Seul le roi maîtrisait l’ouverture et la fermeture de l’écluse qui permettait aux pêcheurs de pouvoir en sortir. La clef de cette dernière étant toujours bien attachée à son cou, nul ne pouvait la lui dérober !

La vie dans cette belle cité surprotégée manquait grandement de saveurs pour Dahut, la fille du roi, qui rejeta la responsabilité de son ennui mortel sur l’évêque de Cornouaille, Saint Corentin. Elle qui rêvait de fêtes, de luxe et de volupté mis alors tout en œuvre pour transformer la cité en une ville de plaisirs. Chaque soir, Dahut se faisait présenter de beaux jeunes gens, qu’elle souhaitait masqués. À l’aube, le masque se transformait en un piège mortel. Les jeunes éphèbes étaient ensuite jetés du haut d’une falaise dans l’océan.

Conscients de cette débauche, l’évêque Corentin et Saint-Guénolé, un proche du roi, lancèrent plusieurs avertissements… sans résultat.

Un soir, un prince tout de rouge vêtu – certainement le diable venu pour punir la ville pécheresse – fut présenté à Dahut qui en tomba éperdument amoureuse. Sur son injonction, elle déroba la clef de l’écluse au cou de son père et le beau prince ouvrit les vannes. La cité fut alors submergée en quelques minutes. Le roi, aidé de Saint Guénolé réussit à s’enfuir à cheval, mais il dut abandonner sa fille fautive dans les flots…

Dahut serait depuis devenue une sirène, une fille de la mer, dont il est possible d’apercevoir les cheveux d’or étinceler dans les vagues au soleil de midi.

Où se trouve la cité d’Ys ?

Le lieu précis de la fameuse cité est toujours un mystère. Selon certains, elle pourrait être à la pointe du Raz, dans la baie de Douarnenez, dans celle d’Audierne ou encore à l’extrémité de la chaussée de Penmarc’h.

Pour d’autres, la ville engloutie se situerait au Yaudet, à Ploulec’h dans les Côtes-d’Armor. La présence de l’oppidum du Yaudet, le grand site du rocher et la voie romaine reliant le Yaudet à Pestin seraient autant de preuves de la présence de la cité.

La légende de la cité d’Ys n’a pas été fixée, elle s’est construite et se construit encore très certainement au gré des imaginations, ce qui la rend incontestablement particulièrement vivante !

Les plus beaux sites de pêche à pied en Finistère

Pratique ancestrale très courue en Bretagne, la pêche à pied est idéale à pratiquer en famille ou entre amis. Si cette activité séduit autant, c’est certainement parce qu’elle allie de belles balades à marée basse en bord deplage ou dans le lit des rivières, la découverte de petits trésors – promesse d’une savoureuse dégustation ! -, et le plaisir de partager un agréable moment.

Pêcheuses et pêcheurs amateurs de tous âges, à vos seaux ! Soyez prêts à scruter avec attention le sable, les trous d’eau et les rochers des plus beaux sites de pêche à pied du Finistère. Palourdes, coques, étrilles, crevettes et autres petits coquillages et crustacés vous attendent… à condition d’ouvrir l’œil !

La plage du Ris à Douarnenez

La plage du Ris offre un formidable terrain de jeu pour s’initier à la pêche à pied. Lovée en fond de baie et partagée entre les communes de Kerlaz et de Douarnenez, elle a su se préserver des promoteurs immobiliers. De ravissantes petites cabanes bien alignées surplombent la plage, ce qui lui confère un charme singulier. Spot de surf très apprécié en hiver, la plage du Ris est aussi bien connue des pêcheurs à pied, et ce, quelle que soit la saison ! A marée basse, l’eau se retire très loin, dévoilant une plage de sable fin large et plate : des conditions parfaites pour débuter en toute sécurité la pêche à pied !

L’île-Tudy

L’île-Tudy, presqu’île du Pays-Bigouden, fait partie des sites les plus appréciés par les amateurs de pêche à pied en Finistère. Il faut dire qu’elle dispose de nombreux atouts de séduction ! Tout d’abord, il est possible de faire le tour de l’île à pied, car elle est quasiment entourée de sable fin. Nul risque ici d’aller empiéter sur le territoire du voisin, l’espace étant suffisamment vaste pour que chacun puisse pêcher à pied à son rythme. Les coques, les palourdes, les bigorneaux, les huîtres et les crevettes se ramassent ici à volonté, ou presque ! Peu de chance donc de rentrer bredouille, ce qui est plutôt encourageant lorsque l’on débute dans cette activité. Et si par hasard la récolte de coquillages et de crustacés venait à être maigre, la journée serait de toute façon réussie grâce au sublime patrimoine naturel dont bénéficie l’île : entre l’ancien village de pêcheurs qui a conservé ses ravissantes petites maisons blanches ou en pierres, les plages de sable fin, les dunes et les magnifiques couchers de soleil sur la rivière de Pont-l’Abbé, l’échappée belle sur l’île-Tudy ne peut être qu’une source de plaisir !

La plage de Questélan et l’anse de Saint-Léger à Riec-sur-Bélon

La réputation de Riec-sur-Bélon n’est plus à faire ! Situé entre les rivières de l’Aven et du Bélon, Riec n’est ni plus ni moins que la Capitale de la fameuse huître plate du Bélon : une fierté de la gastronomie locale, tout comme le homard à la crème. Si lors de votre session de pêche à pied sur la plage de Questélan ou dans l’anse de Saint-Léger, vous avez, il faut l’avouer, peu de chance de tomber nez à nez avec ce précieux crustacé, il n’empêche que vous pourrez remplir votre seau de petits crabes, de pieds de couteaux, de bigorneaux et très certainement d’huîtres ! Ces deux sites sont particulièrement appréciés par les pêcheurs aguerris qui aiment grattouiller, déterrer et surprendre en soulevant les pierres les crustacés et les mollusques qui viendront à merveille compléter un apéritif !

Moëlan-sur-mer

Cette petite commune, découpée par des rias semblant plonger dans les terres, affiche une beauté singulière qu’on ne se lasse pas d’admirer. Les sentiers qui longent les rivières et le littoral vous guideront jusqu’à des sites de pêche à pied très prisés : les plages de Trénez et Malachape à Brigneau ainsi que la pointe de Kersecol et Baz Couz à Merrien feront le bonheur des petits comme des grands pêcheurs. En plus de profiter de paysages sublimes, vous pourrez remplir vos seaux de coquillages !

Les commandements du bon pêcheur à pied

La pêche à pied en Finistère se pratique en toutes saisons, mais les grandes marées sont des périodes à privilégier, vous garantissant de belles prises. Nul besoin de beaucoup de matériel : une paire de bottes, un coupe-vent, une épuisette, une petite pelle ou une binette, un seau et une paire de gants feront l’affaire.

N’oubliez pas de respecter les règles en vigueur pour votre sécurité et pour garantir une pêche responsable, durable et respectueuse de l’environnement. Nous vous conseillons de :

Vous renseigner auprès des offices du tourisme pour connaître les zones de pêche autorisées, les éventuels dangers et arrêtés préfectoraux ou municipaux en cours ainsi que la salubrité du lieu de pêche ;
Vous informer très précisément sur les horaires et les coefficients de marée ainsi que sur la météo du jour ;
Respecter la taille minimum des prises, les quotas et les saisons de pêche pour chaque espèce (une petite réglette glissée dans la poche peut s’avérer très utile !) ;
Protéger le milieu marin en remettant toujours à l’endroit le rocher que vous avez retourné ou soulevé ;
Ne pas partir seul et indiquer à quelqu’un votre lieu de pêche ;
Amorcer votre retour au minimum 30 minutes avant que la marée ne commence à remonter afin de ne pas vous faire surprendre par des courants souvent très forts.
Ne pas oublier que les coquillages et les crustacés récoltés doivent rester vivants et frais jusqu’au moment de leur consommation ou de leur cuisson. Renseignez-vous également sur les prises qui doivent impérativement être dégorgées afin qu’elles rejettent le sable stocké. Votre dégustation n’en sera que meilleure !

Parapente dans le Finistère : prenez la voie des airs

Si vous souhaitez réaliser l’un des plus grands rêves de l’Homme – voler -, nul doute que c’est dans notre belle région du Finistère qu’il faut vous initier ! Imaginez tout ce qui va vous être donné de voir depuis les airs : panoramas sublimes sur l’océan, côtes et falaises ciselées par le vent, criques dissimulées dans la nature, plages à perte de vue… C’est bien ici que l’exceptionnel vous donne rendez-vous ! Nous en sommes convaincus, un baptême de parapente en Finistère vous laissera d’inoubliables souvenirs et une irrépressible envie de recommencer ! Alors, prêts à faire le grand saut ?

Le Menez Hom : haut lieu du parapente en Finistère

Si le Menez Hom est l’un des monts les plus hauts de Bretagne, il est aussi le site de parapente le plus réputé ! Il faut dire que depuis son sommet – il culmine à 330 mètres d’altitude -, il offre une vue à couper le souffle sur la rade de Brest, la baie de Douarnenez, la Pointe de Pen-Hir et les Monts d’Arrée.

En son temps, il fut également un point stratégique de la presqu’île de Crozon qui permettait de surveiller toute la région alentour. Certains racontent qu’une énergie particulière se dégage de Menez Hom. Peut-être est-ce dû au caractère magique de la montagne, haut lieu de cultes celtiques comme en témoignent les mégalithes et les entassements de pierres !

Une chose est sûre, c’est le lieu idéal pour s’initier au parapente et en prendre plein les yeux ! Le site est facile d’accès et ne présente pas de piège particulier. Plusieurs pentes écoles sont disponibles avec des expositions nord, nord-ouest, ouest et sud-est. Une prairie bien abritée permet également d’effectuer de petits décollages tôt le matin.

Le Menez Hom permet de s’adonner à différents types de vols : le vol en thermique qui donne la possibilité de rayonner tout autour, et le très apprécié soaring, une technique utilisant les courants ascendants. Vous retrouverez les adeptes de ce dernier vol plutôt en fin de journée, car ils sont nombreux à profiter de la brise de mer !

Comment se passe un baptême en parapente ?

Peu de sports peuvent se targuer de procurer des sensations de liberté aussi intenses que le parapente. Que diriez-vous, avant de peut-être vous lancer dans une initiation plus complète, de tester l’activité lors d’un inoubliable baptême ? Sachez que ce sport est à la portée de tous et que seule une bonne forme physique est requise. Les personnes sujettes aux vertiges peuvent elles aussi en profiter : les pieds ne touchant pas le sol, ce trouble ne se manifeste pas lors de la session.

Lors d’un baptême en parapente, vous volez en biplace accompagné d’un moniteur diplômé et expérimenté. Une fois équipé, vous assistez au traditionnel briefing de sécurité. Des explications sur le fonctionnement du parapente et sur les gestes à effectuer lors du décollage et de l’atterrissage vous sont données. Vous êtes ensuite accroché avec votre moniteur à la voile et enfin prêts pour le décollage ! Place maintenant à la contemplation des extraordinaires paysages finistériens et aux délicieux frissons d’adrénaline !